Comment répondre à la question qui tue?

‍Tout d'abord, est-ce que vous avez une culture d’entreprise ?

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C'est une question piège, car la réponse est oui. Que vous soyez une entreprise de 5 personnes dans le domaine de la tech ou un bar laitier qui n'ouvre que l'été, vous avez une culture d’entreprise. Cependant, il existe plusieurs types de cultures, et au cours des dernières années, des approches impossibles à envisager il y a 10 ans ont émergé.Un exemple ? Le fameux télétravail. Après avoir dirigé ma propre boîte de marketing numérique (avant Tedy) et travaillé avec plus de 500 entreprises (petites, moyennes et très grandes), beaucoup affirmaient une chose : "C'est bien d'avoir des gens qui travaillent de la maison, mais est-ce qu'ils travaillent vraiment ?" Aujourd'hui, dire quelque chose comme ça serait condamner au bûcher le messager. Si vous ne le saviez pas, les gens travaillent plus lorsqu'ils sont à la maison. Mais est-ce qu'ils travaillent mieux ? Ca sera discuté dans une autre chronique promis!

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Revenons à nos moutons. La culture d'entreprise est un sujet brûlant, au point que c'est une recherche "tendance" sur Google. Autant employeurs qu’employés se demandent ce que c’est est de plus en plus le savent.
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Préparez vous car si ce n’est déjà chose faite, votre prochain candidat(e) en entrevue vous demandera; “ca ressemble à quoi votre culture d’entreprise? ”

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D'après mon expérience, 90% des gestionnaires, CRHA ou recruteurs auront du mal à répondre à cette question ou tomberont dans le piège de la réponse générique. Le classique “on est une grande famille”, ou le “nous avons un leadership horizontal” nous vous distingueront pas de votre compétiteur.

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C'est un peu comme répondre en entretien que son plus grand défaut est d'être perfectionniste (cynisme total ici). Alors, quoi répondre à cette fameuse question ? Si vous ne le savez pas, c'est un problème. Un gros problème. Voici une manière de le résoudre. Les entrevues sont aujourd'hui à double sens, les bons candidats vont vous challenger sur votre vision, votre approche et votre manière de faire. Ce n'est plus l'employeur qui choisit uniquement, le candidat vous choisi tout autant. C'est légitime. Mais on fait quoi?

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Il s'agit d'abord d'un exercice presque religieux qui s'inspire de vos croyances, votre identité et vos valeurs et qui passe par vos conditions, vos avantages, vos opérations, vos objectif (lisez "purpose"), mais aussi par ce que j'appelle le "miracle". Le "miracle" est votre élément distinctif numéro un et le plus disruptif quand vient le temps changer le paradigme. On peut se donner comme objectif de changer le monde, mais le dire ne vaut rien. Il faut essayer de le faire de manière concrète, sérieuse, tangible. Pas demain, maintenant.

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Des exemples ?

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On peut dire que nous valorisons le temps personnel car nous sommes une entreprise familiale qui a à cœur le bien-être de nos employés. Notre "miracle" ? La semaine de travail de 4 jours ou les vacances illimitées.

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Nous sommes une entreprise qui valorise l'innovation et la prise de risque. Le "miracle" ? Nous soutenons 5 projets perso par année en mode intrapreneur avec des ressources financières et du temps alloué.Nous sommes une entreprise soucieuse de connecter ses équipes avec la nature.

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Le "miracle" ? Une allocation illimitée pour les activités en plein air via Tedy (accès aux parcs, équipement, expéditions, etc.).

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Ou prenons l'exemple de mon fameux bar laitier, qui offre le "miracle" de la crème glacée gratuite pour les amis et la famille des employés. À 16 ans, c'est un miracle incroyable.

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C’est exagéré ? Détrompez-vous, ce sont tous des exemples concrets de la vie réelle. Selon mon expérience, lorsque vient le temps constituer les fondements d’une culture d’entreprise gagnant, nous avons tendance à très bons à raconter l’histoire de qui nous sommes, et moins bons à raconter ce que nous faisons. Bref, si vous commenciez par la fin?Cela donnera du sens et beaucoup plus de valeur à tous les autres aspects de votre culture.

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Pablo Stevenson,
Co-fondateur @Tedy.app

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